Les histoires qui font du bien

Pourquoi raconter des histoires

Depuis que l’être humain a développé le langage, il s’est servi des histoires pour transmettre de générations en générations, les savoirs, son histoire, les codes de la société.

Et encore de nos jours, sans vous en rendre compte, vous êtes influencés par des histoires, ne serait-ce qu’à travers la littérature, le cinéma, la télévision, les publicités. Et probablement en racontez-vous vous même : lorsque vous racontez vos vacances, votre journée.

Les histoires s'adressent à notre subconscient qui parle en métaphores, en images, en sensations. Milton Erickson les utilisaient beaucoup dans ses séances d’hypnose.

Elles peuvent être de puissantes alliées dans le travail sur soi, sur ses relations, sur ses blocages en contournant les barrières que l’on pourrait mettre face au changement. Et peuvent même être un accompagnement thérapeutique :

“En 1794, un jeune enfant de 9 ans dû être opéré d’une tumeur. Inutile de rappeler qu’à cette époque, les produits anesthésiants n’étaient pas encore utilisés. Pour distraire son enfant de l’opération, sa mère lui raconta une histoire. Captivé, l’enfant ne ressentit aucune douleur pendant toute l’intervention. Dix-huit ans plus tard, l’enfant publia l’histoire que sa mère lui avait racontée : l’enfant s’appelait Jacob Grimm et l’histoire, c’est celle de Blanche-Neige©. (Karle, 1988 ; Hunter, 2010 ; Burns, 2011) “.

Elles permettent de partager et d’enregistrer des connaissances : il est plus facile de retenir des informations délivrées sous la forme d’une docu-fiction que de mémoriser le contenu d’une conférence.

Dans une conversation, les métaphores, ces mini-histoires, les anecdotes vont avoir beaucoup plus d’impact, seront mieux retenues et seront peut être plus compréhensibles et le message mieux reçu qu’avec une démonstration brute.

Dans une étude récente de 2021, on a découvert que le fait d’écouter des histoires fait monter le taux d’ocytocine, l’hormone du bonheur, et les émotions positives et faire baisser le cortisol,l’hormone du stress, et la douleur chez les enfants hospitalisés notamment.

Mais les histoires s'adressent tant aux adultes qu’aux enfants. Et il suffit bien souvent d’un ton de voix, de quelques mots magiques, :” il était une fois”,” il y a très longtemps”, ou “connaissez vous l’histoire de ….” pour nous faire voyager dans le temps et nous reconnecter à cette partie de nous prête à se laisser emporter vers des destinations lointaines et fantastiques….

Fin

Une histoire pour s’endormir

Le vol du pissenlit

Une histoire pour se dépasser

Le petit chevalier

Faire le deuil d’une situation, d’un projet, d’une relation

Méditation - visualisation

Quitter l’ancien, accueillir le nouveau

Le portail du nouvel an